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bio | Hélène Rocheteau



Hélène Rocheteau

 

Après s’être formée à la danse et au théâtre au SUAPS de l’Université François Rabelais de Tours, (parallèlement à des études d’anglais – civilisation et communication – option cinéma) et à travers stages et rencontres, Hélène Rocheteau collabore depuis 2000 en tant que danseuse interprète et performeuse avec diverses compagnies : Cie la Zampa , Cie Groupenfonction, Matthieu Hocquemiller, Lucie Eidenbenz, Cie Humaine, Cie 1 Watt…

En 2011 elle fait une rencontre importante avec le réalisateur Philippe Grandrieux et collabore à son projet Unrest jusqu’en 2015 (films et performances).

En 2006 elle découvre le butô, pratique marquante dans son parcours, et se forme auprès de Ko Murobushi, Sumako Koseki, Cécile Loyer. Elle pratique le yoga depuis de nombreuses années et est titulaire d’un diplôme de shiatsu familial (E.S.T Paris). 

Également comédienne, elle se forme pendant un an à l’école du Jeu à Paris (« Apprendre par le corps ») avec Delphine Eliet, et travaille avec les compagnies La Paloma, Aurachrome Théâtre, La seconde Tigre. 

Elle s’intéresse au travail de la voix, et pratique le chant depuis de nombreuses années. Elle se forme régulièrement à travers cours et stages, avec Laurence Levasseur, Barbara Seibold, Enrike Pardo (Roy Hart), Jean-Baptiste Veyret Logerias, Mireille Antoine et Laurence Tavernier. Elle fait partie d’une chorale de chants traditionnels à Tours dirigée par Elise Kusmeruck : LUME. 

 

En 2013 elle crée sa première pièce : BLAST, un duo avec le batteur compositeur Jean-Baptiste Geoffroy avec qui elle collaborera pendant six ans. Entre 2015 et 2017 elle crée le triptyque La Nuit Manquante, autour de l’obscur. En 2019 elle initie le projet Qarrtsiluni : courtes performances mettant en lien un interprète avec une figure féminine mythologique subversive, dans un dispositif où se joue une grande proximité avec les spectateur/trice.s, et où s’initie une recherche autour de la voix. En 2023 elle crée sa cinquième pièce : FUGLANE, solo pour le danseur Vincent Dupuy, en lien avec l’œuvre de Tarjeï Vesaas Les Oiseaux, et dont la création sonore est réalisée et jouée en live par Florent Colautti.

Ses projets sont conçus en forte interaction avec le son et la lumière, dans une recherche perceptive qui est au cœur de son travail. Le travail du rythme et de l’image sont également très présents dans sa recherche. Elle conçoit chaque pièce comme une expérience, rituel pour sonder le corps et creuser ses énigmes. Son prochain projet : GASLIGHT – création 2026 – viendra explorer la voix féminine et le genre du son. Ce projet comprendra plusieurs volets qui se répondent : un solo, une création sonore et un projet participatif destiné à un groupe de femmes.

 

Depuis 2014 elle travaille avec le vidéaste Grégoire Orio sur des projets qui croisent danse musique et vidéo. Il développe un travail vidéo autour de La Nuit Manquante et elle collabore à des films qu’il réalise, autour de projets musicaux pour Saåad, La Féline, Autrenoir, Vacarme.

Il a également créé la lumière des deux derniers volets de La Nuit Manquante. Ils vont collaborer prochainement sur un projet autour de la notion de vertige, qui mêlera son, vidéo et danse, avec les musiciens Yann Gourdon et Guilhem Lacroux du collectif La Novia, en lien avec les montagnes du Vercors (création 2026).

Elle collabore également avec Anthony Breurec, comédien, et Maxime Lanthoën, réalisateur, à d’un projet de films musicaux réalisés à partir d’archives : Rewind.

 

Hélène Rocheteau a récemment rejoint la plateforme chorégraphique Météores à Nantes qui accompagne ses projets en production et diffusion.

Elle est soutenue par Danse Dense – Pôle d’accompagnement pour l’émergence chorégraphique à Paris entre 2019 et 2021.